Fête de Sainte Thérèse - Mgr Durhône : « Le secret de Thérèse : se laisser aimer comme un petit enfant »

Celle qu’on surnomme la « Petite Sainte de Lisieux » demeure profondément ancrée dans le cœur de nombreux Mauriciens, comme en témoigne l’assistance présente à la messe célébrée au Monastère du Carmel, le mercredi 1er octobre, à l’occasion de sa fête. Une rose à la main, les fidèles venus de plusieurs régions du pays ont participé à cet événement avec ferveur et une profonde dévotion envers Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Mgr Jean Michaël Durhône, évêque de Port-Louis, entouré du Cardinal Piat et de plusieurs prêtres, a présidé la célébration. En cette année jubilaire placée sous le signe de l’Espérance, Mgr Durhône, dans son homélie, a souligné la conviction précoce de Sainte Thérèse en un Dieu d’Amour et d’Espérance. Il a expliqué qu’il s’agit d’« une espérance enracinée dans la tendresse maternelle de Dieu ». C’est cette espérance qui a habité le cœur de la « Petite Thérèse » tout au long de sa vie et qui lui a permis de surmonter de nombreuses épreuves. « Thérèse a connu la souffrance, la maladie, et même la nuit de la foi. Mais elle a trouvé son repos dans le cœur de Jésus. Son secret, c’était l’abandon : se jeter dans les bras du Père comme un enfant. » Sa confiance, a-t-il souligné, était totale et radicale.

Dans cette année jubilaire, durant laquelle l’Église invite les catholiques à devenir des pèlerins de l’Espérance, Mgr Durhône a reconnu que cette mission n’est pas sans difficultés. Il a évoqué les découragements, les fatigues et les questionnements qui jalonnent notre quotidien. À l’exemple de Sainte Thérèse, qui dans sa foi s’est laissée aimer comme un petit enfant, il a invité chacun à s’imprégner de cette même confiance pour progresser sur le chemin de sainteté, un chemin accessible à tous. « Sainte Thérèse nous a montré que l’amour de Dieu se vit dans les petites choses. Les petites actions posées dans l’amour deviennent des signes d’espérance pour l’Église et pour le monde », a conclu l’évêque de Port-Louis.

A la fin de la messe, juste avant la traditionnelle bénédiction des roses, le chef de l’Église a dévoilé une plaque commémorative marquant les 50 ans du Monastère du Carmel de Bonne Terre, cet anniversaire avait été célébré en août dernier.