Bonne fête de Pâques en nous laissant renouveler pas la mort et la résurrection de Jésus.
La bonne santé d’un arbre dépend , pour une large part , de ses racines .
De même, la bonne santé de chacune de nos vies mais aussi de nos familles, de l’Eglise et de la société , dépend de nos racines.
Les 40 jours du carême furent un moment privilégié pour plonger nos racines en Jésus et , par lui , dans la vie trinitaire .
En plongeant ainsi nos racines dans cette source d’eau vive de l’amour de Dieu , nous nous renouvelons en profondeur en tant que personne, famille, Église et société.
Renouvellement dans notre vivre ensemble et ceci : en prenant soin de notre famille pour qu’elle soit un oasis de paix ; en participant à la vie de notre paroisse pour qu’elle soit accueillante, proche de ceux qui souffrent et qu’elle exprime ,avec joie , sa foi en Jésus Ressuscité ; en nous comportant comme des citoyens responsables dans notre canton et sur nos routes, dans notre travail et dans notre vie sociale . Citoyens responsables en tenant compte des autres, particulièrement des plus fragiles , et en œuvrant non seulement pour nos intérêts personnels mais pour le bien commun, c’est à dire le bien de tous.
Ce renouvellement est une autre manière de désigner ce que nous célébrons à la fête de Pâques.
Pâques vient du mot hébreu ‘pessah’ qui veut dire passage.
En plongeant nos racines en Jésus, nous sommes invités à le suivre et à passer ( Pessah-Pâques) dans cette brèche que Jésus ouvre par sa mort et sa Résurrection: une brèche dans les barrières d’indifférence et parfois même de haine que nous érigeons entre nous; une brèche dans notre individualisme qui nous isole et qui nous fait développer une mentalité :‘profitons le maximum et après nous le déluge! ‘ ; une brèche dans le non respect de l’environnement comme , par exemple , la pollution causée par l’utilisation des sacs ou bouteilles en plastique ; une brèche dans des addictions en tout genre, comme le jeu d’argent, qui nous font mourir à petit feu! Une brèche dans le mur de la mort.
À la suite de Jésus , passons de la mort à la vie, renouvelons la manière de vivre notre vocation humaine et ceci en cohérence avec notre nature profonde: celle de fils et filles de Dieu en Jésus.
Bonne fête de Pâques .
Fraternellement.
+ Alain Harel