À Monsieur le Premier ministre, aux ministres et députés, représentants au Parlement national
En ce jour où le peuple mauricien vous confie la lourde tâche de bien conduire les affaires de notre petite île et vous fait confiance pour conduire sa destinée commune, nous avons l’honneur et le grand plaisir de vous transmettre nos sincères et chaleureuses félicitations. Nous formons le voeu sincère que la nation mauricienne continuera de se développer sous votre leadership.
Il est indéniable que les diverses religions à Maurice représentent un capital spirituel sur lequel on peut compter ; d’une part, en vue de renforcer les relations d’amitié et de fraternité entre nos concitoyens et d'autre part, pour faire avancer le pays sur le plan matériel et de la bonne gouvernance. Nous avons intérêt à tourner le dos au fanatisme d’où qu’il vienne. Plus spécifiquement, en tant que Conseil des Religions, nous avons le devoir d'inviter les élus à un examen sérieux des défis qui nous guettent.
Des efforts sont donc requis de la part de nos dirigeants politiques ensemble avec la société civile pour mener à bien des réformes nécessaires par rapport aux défis actuels de la nation, tels que l'autosuffisance alimentaire basée sur un modèle économique résilient et durable, l'interdépendance du capital et du travail, et non des moindres, un système d'éducation qui permettrait le développement intégral du citoyen mauricien, non seulement matériellement, mais plus important encore son épanouissement spirituel et moral. Il est maintenant reconnu qu'une éducation équilibrée dès le plus jeune âge pourrait résoudre dans le temps les nombreux fléaux auxquels nous faisons face aujourd'hui.
Qui plus est, nous constatons l'importance du développement de l'interculturalité et de la mauricianité pour le ‘Nation Building’, le maintien de la paix et l'unité dans notre société plurielle. Le Conseil des religions pourrait, à titre consultatif, apporter sa collaboration dans cet élan national de transformation de notre République vers de nouveaux horizons pour le progrès matériel et spirituel de tous nos concitoyens.
Vous réitérant nos chaleureuses félicitations, nous vous prions de recevoir, nos salutations les plus confraternelles et amicales.
Le Conseil des Religions