La Commission Diocésaine du Tourisme réédite en 2025 le projet « Partaz kiltir Moris »

Marie Malié, présidente de la CDT, explique que janvier 2025 verra une 2^e édition du projet « Partaz kiltir Moris ». Ce projet a pour but de favoriser l’immersion des touristes dans les villages à travers des ateliers « tipik » et des circuits authentiques et écoresponsables tout en considérant le villageois comme principal acteur et bénéficiaire au cœur de l’initiative. La CDT fait état de plusieurs success stories, de villageois en situation de vulnérabilité qui ont réussi à lancer leur petite entreprise suite à ce projet.

À propos de la Commission Diocésaine du Tourisme

Rattachée au Diocèse de Port-Louis, la Commission Diocésaine du Tourisme (CDT) a été créée en 1987 et évolue sous la responsabilité́ du Père Philippe Goupille et de la présidente, Madame Marie Malié. Depuis 37 ans, elle accompagne l'industrie du tourisme locale à travers des activités et évènements divers.

Depuis son lancement par le Cardinal Margéot en 1987, après le Congrès organisé à Maurice par les Nations-Unies sur l'impact du tourisme dans les pays du Tiers-Monde, la CDT a toujours été présente auprès de l’industrie touristique. Sa première activité en 1987, fut la bénédiction de bateaux, accompagnée d’une messe à Cap Malheureux, dans le cadre du Festival de la Mer. La première Messe du Tourisme à l’Hôtel Touessrok fut célébrée en 1988 par le cardinal Margéot. Cette Messe est devenue au fil des années le grand rendez-vous annuel de toute l’industrie. Elle se tient au mois de septembre dans un site approprié et spécialement décoré. Il faut souligner que c’est le seul évènement d’ampleur nationale qui réunit tout le monde de l’hôtellerie et du tourisme en un même lieu, et en communion, à Maurice.

La CDT a aussi contribué à plusieurs projets, notamment en 1992, pour l’élaboration et l’adoption d’un Code d'éthique mauricien du Tourisme. En 2013, ce Code d'Éthique a été adapté et adopté par la MTPA comme ligne de conduite pour le tourisme mauricien.

Plus récemment, durant la période de COVID-19, la CDT a offert la possibilité à quelques familles dans le besoin à s’en sortir, pas simplement en leur offrant de la nourriture mais en leur donnant la possibilité de prendre goût à travailler la terre et faire de l’élevage domestique afin d’atteindre une certaine autosuffisance au niveau de certains légumes et protéines.

Dans le cadre post COVID-19, la CDT a offert aux employés du tourisme une formation « vers l’autosuffisance alimentaire ». Cette formation visait les employés qui s’étaient retrouvés en difficulté et qui avaient à travers ce projet, un moyen de devenir autosuffisant sur certains légumes.